Les 10 raisons pour lesquelles Federer ne doit pas gagner Roland-Garros
Dans le monde du tennis, ne pas supporter Federer, c’est un peu comme se balader nu dans une suite du Sofitel : c’est très mal vu. Et pourtant les raisons de détester cet helvète à Rolex ne manquent pas. Petit panorama.
1. La prononciation fallacieuse de son prénom. Malgré des us orthophoniques douteux, il faut rappeler que Federer s’appelle bel et bien Roger, comme Roger du bistrot et non « Rodgeur », comme semble le penser tous les tennix du coin. Vous avez déjà entendu parler de Rodgeur Hanin ou Rodgeur Salengro ? Moi non, donc acte.
2. J’en ai marre de voir Mirka à chaque changement de côté. Ce mix entre Magalie Vaé et Valérie Damidot m’irrite les yeux depuis 10 ans, faudrait quand même penser à en changer ou à lui présenter le Docteur Ducan. Assurément, la preuve d’un manque d’ambition ou d’un mental friable au moment de scorer.
3. Pour venger son coiffeur. Au chômage technique depuis 2002, date à laquelle Roger a décidé d’adopter sa coupe de G-Squad, qu’il compte apparemment garder jusqu’à sa mort.
4. Il a lancé la mode des mèches. Si aujourd’hui de trop nombreux collégiens/lycéens exhibent fièrement leurs mèches en sortie de bahut, c’est aussi à cause de Federer et de sa coupe, dont on ne dira jamais assez combien elle a pu influencer les jeunes populaires français. Merde, chéri, t’aurais pas vu mon polo bleu ciel ?
5. Son revers à une main est une horreur. En fait, les mecs qui font un revers à une main, c’est juste des types trop faibles pour faire un revers à deux mains. C’est un peu le revers des tennix qui jouent à la Wii ou au ping-pong. Faiblesse donc. Alors c’est sûr, en note artistique, il peut viser le « 5.9″, mais jusqu’à nouvel ordre, le tennis, ce n’est pas de la GRS. Bartoli l’a d’ailleurs bien compris.
6. Ana Wintour est une amie. En plus d’une chorégraphe pour son revers, Roger s’est adjoint des services de la papesse de la mode. Faudra pas s’étonner s’il se la ramène en marinière à Wimbledon. Et oui, les peignes-cul ont aussi le droit d’être au top des tendances. Dans deux ans dans ton open-space…
7. Il n’est pas français. Il essaye bien de tromper son monde avec ses casquettes « RF, aka République Francaise » et ses interviews en français LV2, mais non, Roger n’est pas français. Alors stoppons tout de suite ce favoritisme francophone totalement abscons. Parce que tu l’encourages autant, Stanislas Wawrinka ?
8. Il a le même jeu que Pete Sampras. Et Dieu sait qu’on se faisait chier à l’époque. Question charisme, c’est pareil. Federer a le charisme de Wawrinka (comique de répétition). Qu’on nous rendre Thomas Muster, le boucher autrichien ou Goran Ivanisevic, le boucher des Balkans, par pitié. Et je ne parle pas de ses interviews d’après match, digne de Jean-Francois Copé pour la langue de bois et de Ségolène Royal pour les sentiments dégoulinants. C’est limite s’il nous sort pas qu’il est content d’avoir pris les trois points et qu’il allait prendre les matchs les uns après et les autres. Et que la guerre c’est mal.
9. Pour glisser une quenelle à Arnaud Boetch et Lionel Kamoulox. Comme à chaque fois, le duo de mange-boule tennix passe la quinzaine à commenter avec la partialité d’un procureur chinois. Pour Arnaud Boestch, cela peut se comprendre : les apéros passés avec Roger en Suisse sur le compte du contribuable français ont logiquement altéré son sens critique. Quant à Chamoulox, il s’est assis depuis longtemps sur sa carte de presse, comme sur son devoir de réserve, pour adopter la position d’animateur, à raie bien coiffée, pour la ménagère de moins de 50 ans. Alors Rafa, si tu pouvais leur caler la barquette, comme chaque année, on pourra se délecter devant leur mine déconfite dimanche soir…
10. C’est un peigne-cul. T’as pas lu les 9 premières raisons ?
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