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24 heures dans la vie de Marcel

déc 22, 2009   //   by flash   //   Chroniques de la beauferie ordinaire, Humeurs de José  //  1 Comment

Marcel, 60 ans, dont 40 ans d’atelier friteuse chez Moulinex (72130 Fresney sur Sartre). Profite désormais pleinement de son licenciement, sans préavis, et de ses maigres indemnités de départ, sans scrupules. Florilèges.

7H30 : « Combien la Thaïlande possède-t-elle de sous-marins nucléaires, Mr Mitterrand ? ». Tous les matins, Marcel se réveille au son de la pertinence de Jean-Jacques Bourdin (« enfin un journaliste qui pose de vraies questions ») et de RMC info (« enfin une radio proche du peuple, pas comme les crypto-marxistes de RTL »). Attention, son plaisir matinal ne s’arrête pas là. Café au lait (l’ami Ricoré) et tartines de boursin embellissent avantageusement la table de la cuisine, pourtant déjà ornée d’une superbe nappe en motifs de cerf. Ouest-France ouvert en page régionale, Roger invective Bérangère, sa femme depuis 43 ans, fruit d’une rencontre dans l’atelier électroménager de Moulinex : «  Et Bébère, y’a Jacky en page  7 : il a gagné un concours de tunning sur le parking du SUMA. Sacré Jacky ! »

8h30 : Alerte Cobra commence sur TF1. Rex, chien-flic et le Renard suivent sur la 2. « On m’dira ce qu’on voudra, mais nos voisins allemands, ils savent y faire en série télé ». En hommage, Marcel a acheté un berger, allemand, qu’il a appelé Horst

10h30 : Détour chez Roger, le propriétaire du café de la poste, unique bar PMU du village. « Comme d’hab’, Roger ». «  T’as vu ce qu’il se passe au Kosovo ? Non, Kosovo, pas Auto-Moto. J’avais un ami kosovar à l’atelier. Enfin, collègue, faut pas déconner ! A non, parce qu’on les connait… ». Oui, Marcel et Roger adorent refaire le monde au détour d’un comptoir.

11h : Fresney Sur Sarthe/ Saint Aubin de Locquenay. La belle affiche : la crème de la DH (division d’honneur inculte) est présente. C’est l’affluence des grands jours au bord du terrain municipal et tant pis pour la messe. Le Picon coule à flots. Les insultes  aux adversaires et à l’arbitre aussi. Marcel s’en donne à cœur joie «  Et encu…, retourne dans ta campagne, payyysannn ! » « Y’a péno là, hein Mich, hein Mich, ya péno ! Fumier ! » « Ehhhhhh, l’arbitre, fais gaffe à ta Twingo !!! Salaud ! ». Aucune méchanceté dans cette logorrhée villageoise, une fois le match fini, tout le monde se retrouve au club-house pour partager une 1664 en regardant la fin de Téléfoot. «  Putain, les cons, ils ont enlevé le top but ! »

13h : « Et oui, ici à Saint Maurice en Trièves, il est une tradition qui se perd, la pêche d’automne en eau douce avec gourdin ». Pause méritée pour Marcel après cet harassant début de journée : le journal de 13H de JPP (Jean-Pierre Pernault, ducon).  Catéchisme audiovisuel, le magasine de JPP informe Marcel et ses amis, mieux il les cultive et les éclaire sur un monde qui leur échappe parfois. « Et Lucien, t’as vu la coupe de Royal ? Non, Lulu, pas un kir royal, Ségolène Royal.  On dirait le caniche de la mère Michu ! » Ben oui, Marcel, Lulu et Roger adorent parler politique autour d’un comptoir. « Rooger, elle arrive la petite sœur ?».

13h30 : L’heure du Tiercé. L’hippodrome de Longchamp, Marcel le connait comme son jardin. 40 ans de 2 sur 4 à l’heure du digestif, autant dire qu’à coté, il peut aller se rhabiller Omar Sharif. «Et comment que je l’ai aussi, la passion des courses ! »

13h40 : Marcel monte sur sa Vespa, guidon torsadé et pot ninja, direction le lac municipal. Concours annuel de pêche à la carpe cet aprèm. Récompense : son poids en Picon. «Tu penses que je vais y aller… »

15h50 : Aller/retour express au café de la Poste, c’est l’heure du Rapido. « En sus, tu me mettras un Vegas, Roger. En sus, pas une suze…Il est con ce Roger ! » Marcel n’a jamais rien gagné, si ce n’est 57euros, une fois, au bingo. 2 euros pour un millionnaire ? Le prix de l’espérance qu’il appelle cela Marcel.

18h : Résultat du concours de pêche. Pourtant triple tenant du titre, Marcel ne finit cette fois que 3ème. « Une carpe de 3.6 kg. 3ème, tant pis pour le Picon, un abonnement de 1 an au « Pêcheur de France » c’est quand même pas mal ! »

18h15 : « Ouf, tout juste pour Question pour un Champion. Bébère t’as enregistré des Chiffres et des Lettres ? ». Tout comme Julien Lepers, Marcel ne répond pas aux questions, c’est tout juste s’il les comprend. « Mais bordel, Bébère, faudrait que je m’inscrive, juste pour essayer ces buzzers fluos! »

18H45 : « On mannnnge ». La voix rauque de Bérangère arrive jusqu’au salon. C’est l’heure du souper. Soupe aux légumes du jardin et aux miches de pains grillés. Patates à la poêle et reste de pâté en croute. « Nom d’une chique, qu’est ce que c’est bon».

20h30 : Ligue 1 Orange au bistrot. Le match n’est qu’un prétexte. Marcel retrouve tous ses potes de Moulinex au bar. Lucien,  Roland, Gérard, Jacky, et René, la fine équipe est au complet.  L’heure est à la mousse et aux confidences. Parfois même, les confidences sont en mousse. Mais peu importe, entre deux canons, l’équipe de l’atelier 7 (comme on les appelait chez Moulinex) aime à se retrouver pour évoquer -souvenirs, vestiges, anecdotes- chasse, pêche et tradition- calembours, demis et balivernes…Bref, là où tout n’est que luxe, calme et volupté (ou pas, mais là n’est pas la question).

23h : Le temps n’est désormais plus à l’analyse politique. Le temps est à la chance aux chansons. « Il est des noootres, il a fini son verrre comme les autres ! » «  Jacky, Jacky, ta 4L elle est pourrie » «  Et Roger, une suze et l’addition ».

00H : Roger se couche, le sourire en coin. Heureux, il se remémore sa pleine journée. Heureux, il s’endort avec Bérangère dans une main, une pilule de Viagra dans l’autre…

L’indispensable inutilité de Facebook (2) : typologie des usages

déc 5, 2009   //   by flash   //   Facebook  //  2 Comments

Alors que certains constats demeurent d’actualité, voici une typologie non exhaustive des différents usages que l’on peut faire de Facebook. Seras-tu te reconnaître dans la catégorie qui te correspond ?

- L’oisif contemplateur, plus communément appelé « le voyeur de bureau ». Une activité facebookienne réduite à l’acceptation de « friend request ». Point de commentaires superflus, de photos intempestives ou de « i like this » dans son usage, le contemplateur se faufile de wall en wall sans laisser la moindre trace. Mi-Léon, mi-James Bond, il connaît néanmoins votre vie par cœur. Ben oui, à défaut d’activités, le contemplateur sait lire…

- L’hystérique névrosée, plus communément appelé « la ménagère de moins de 25 ans ». A remplacé son psy par Facebook. Mal lui en a pris, car la névrosée s’emploie à pourrir votre news feed toutes les 7 minutes (en moyenne) pour y raconter sa vie. Passe son temps à geindre contre la société, son patron, son petit-ami, son mixeur-cuiseur dont on connaît désormais tous les défauts. Fervente utilisatrice du « i like this », de l’humeur du jour ( qui est mauvaise 2 jours sur 3) et de l’horoscope. Bref, une vie de merde en temps réel.

- L’étudiant, plus communément appelé « le chatteur d’amphi ». Passe l’intégralité de ses cours sur le chat de Facebook à discuter avec son voisin de droite, de gauche, de devant et de derrière. S’amuse à lancer Sarko, à gérer un aquarium ou à faire pousser des pommes dans des jeux aussi divertissants qu’inutiles. Courageux, l’étudiant n’hésite généralement pas, au bout de 2h d’amphi de compta/gestion, à critiquer le prof à coup de messages revendicatifs sur son wall. Amateur de vidéos caustiques, l’étudiant connaît les derniers buzz du net et vénère Culture-Pub et Vidéo Gag.

- L‘écorché revendicateur, plus communément appelé « le syndicaliste de clavier ». Considère Facebook comme un lieu de débat et d’expression de son opinion politique. A voté Aubama sur son wall. N’hésite jamais à s’élever contre l’injustice et la faim dans le monde. Son statut représente sa liberté d’expression, les groupes ses moyens de pressions. Entend faire changer la mentalité des gens en faisant partager des articles qui dénoncent et s’engage volontiers dans d’interminables débats d’idées et de wall avec ses interlocuteurs. De la démocratie participative, en quelque sorte…

- L’amoureux transi, plus communément appelé «l’exhibitionniste amoureux». Aurait déclaré sa flemme à sa chère et tendre sur le chat de Facebook. Se sert de Facebook pour afficher son bonheur au grand jour et son amour éternel : les photos de son couple en vacances (à la piscine, dans le métro, chez le médecin) et autres coeurs ornent gracieusement son wall. A pris la mauvaise habitude de signer l’ensemble de ses statuts par « je t’aime », ce qui peut parfois prêter à confusion : « Elle a pris un sacré coup. Je t’aime », « Reviens de chez la boulangère. Je t’aime ».

- L’ironiste perpétuel, plus communément appelé « l’humoriste de coopérative ». Il considère Facebook comme une grande farce et s’en amuse à grand renfort de groupes débiles. Elève de Pierre Palmade, il n’est jamais avare en bon mots. Le second degré, les jeux de mots « ramoucho », les calembours à la Ruquier l’accompagnent dans sa quête du rire. Parfois lourd, parfois presque drôle, l’ironiste se gosse du malheur des gens et plus particulièrement des roux. Tellement possédé par ses croyances de carambar, il rira même à une blague de Muriel Robin…

- Le poète disparu, plus communément appelé « monsieur citation ». Inscrit sur Evène.net, le poète s’évertue à décrire sa vie sous forme de citations d’auteurs qu’il n’a, pour la plupart, jamais lu. Un apôtre de la guimauve et de vérités premières qu’il se sent, malheureusement, obligé de nous faire partager : « A quoi ça sert les émotions pour toi tout seul? (Anna Gavalda) , « ce n’est pas toi qui fait le voyage, c’est le voyage qui te fait »( auteur inconnu), bla bla bla…

- Les vieux, plus communément appelé « les intrus ». Anciennement réservé aux étudiants boutonneux, Facebook s’ouvre désormais aux anciens, je veux parler des plus de 30 ans. Nombreux sont les jeunes qui furent désarçonnés par l’ajout, en ami, de leurs propres parents. Le vieux ne comprend généralement rien à Facebook, mais est en général bien content de voir des photos de sa progéniture (on comprend bien ici pourquoi Facebook est source de conflits). Les plus habiles d’entre eux posteront quelques photos de leurs familles pour montrer leur réussite sociale, leur Laguna Break et leur bichon à d’anciennes connaissances perdues de vue il y a fort longtemps. De bien belles après-midi de retrouvailles faites de scrabbles et de thé vert en perspective…

- Le vantard, plus communément appelé « le posteur corporate » . Ne poste que ses propres réalisations, qu’elles soient journalistiques, télévisuelles, futiles ou les 3. Son mur est donc une gigantesque plateforme publicitaire dédiée à son propre travail. Pratique généralement l’auto-like au cas où il oublierait combien il aime ce qu’il fait .

- Le déserteur, plus communément appelé « l’encéphalogramme plat ». Aussi actif sur son mur qu’un postier à son guichet. Pas de like, pas de post, pas de potes pour lui poster une ineptie sur son mur. Voulait pourtant échapper à sa condition pourrie en s’insrivant Facebook.  Malheureusement, son profil virtuel est à l’image de sa vraie vie, un échec.

- Le Likeur plus communément appelé « l’admirateur compulsif ». Personne qui aime beaucoup de choses dans la vie, si l’on se réfère au nombre impressionnant de « like » lâché dans une journée.  Le likeur vous aimera dans toutes les situations : quand vous mangez une pomme, quand vous postez un bide, quand vous publiez une photo de machines à laver. S’il flattera votre ego, le likeur a tendance à s’attacher et il n’est pas rare de voir l’ensemble de votre mur « liké » par ce dernier. Si c’est un avion de chasse, réjouissez-vous, si c’est une connaissance masculine du collège qui conduit des bus scolaires, prévenez les services de police.

- Le jeune actif, plus communément appelé le néo-peigne-cul. Pompes à gland et costards cravates. Mais surtout Facebook et Blackberry. Car le jeune actif abreuve son mur qu’à partir de son Blackberry Pro, fourni par sa boîte. Ne poste que dans 3 situations bien précises. A 22 heures, en semaine, pour exprimer son agacement d’être encore au bureau à cette heure tardive. A 3 heures du mat, le week-end, pour exprimer son plaisir de se rincer la tête au champagne. A 16 heures, le dimanche, pour exprimer son mal de tête.

- L’Erasmus, plus communément appelé le photomaton polyglotte. Très facile à repérer avec son mur quadrilingue. S’amuse à poster les photos de toutes ses soirées dans le seul but d’exaspérer ses amis restés en France. D’ailleurs, c’est simple, il ne possède que des photos de soirée, comme si sa vie en Erasmus se limitait à cela (ah si merde). Certaines sont sympathiques, d’autres moins flatteuses. En fait, il faut savoir qu’en Erasmus, avant de sortir, un SAM est désigné. Mais lui, il ne roule pas. Il accumule les dossiers. La dissuasion nucléaire, t’as déjà entendu parler ?

- Le souhaiteur d’anniversaire, plus communément appelé le tocard commémoratif. Il a un profil très particulier, un peu monomaniaque. Son activité sur Facebook est réduite au souhait des anniversaires de ses contacts. Sait l’exprimer en 12 langues et en plus de 32 expressions différentes. Si vous en connaissez un dans vos contacts, n’hésitez pas à lui indiquer l’adresse d’un médecin : les TOC se soignent.

Flash

 

J’accuse !

déc 1, 2009   //   by flash   //   Chroniques de la beauferie ordinaire, Humeurs de José  //  1 Comment

J’accuse !

Lettre au Parisien, et aux journaleux qui composent sa rédaction.

 

« Me permettez-vous, d’avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée par la plus honteuse, de la plus ineffaçables des tâches ? » ( Zola, J’Accuse, le vrai. Voir : culture)

Révéler que certaines scènes de l’émission préférée de millions de Français, à savoir le Grand Frère, étaient scénarisées (voir truquées) relève de la plus perfide crapulerie. Et autant vous dire, et pour cela je n’hésiterais pas à citer le coiffeur/poète Galouzeau de Villepin, que « l’ignominie et la calomnie ne passeront pas ». Les vilenies et les affabulations déversées par torrents entiers dans votre article de ce jour, ne sont que vaines souillures dont la bassesse m’oblige à la protestation. Il est des causes pour lequel résister est un devoir, en voici une pour laquelle l’honnête homme ne peut se soustraire.

En effet, la défense du Grand Frère est une obligation citoyenne et éthique. Et oui ma petite dame. Car le Grand Frère, c’est une photographie de la France d’en bas, un sondage Ispos en temps réel, un baromètre de la beauferie ordinaire qui nous est offert sur un plateau télé à chaque épisode. On ne remerciera jamais assez les dirigeants de la première chaîne pour nous dénicher des talents cachés, qui enrichissent quotidiennement nos belles régions (du Nord) de France. Le Grand Frère, c’est à la recherche de la Nouvelle Star avant l’heure. On se rappellera d’ailleurs que le créateur du concept n’est autre que Julien Courbet (rien à voir avec Gustave), ancien preux défenseur de la veuve et du débile qui se fourvoie désormais sur le service publique (prends ca, Pierre Bellemare). Mais là n’est pas la question.

La question porte sur la véracité de vos propos. Et alors là, permettez-moi de douter. Affirmer que les cas sociaux présents dans l’émission sont des acteurs m’apparaît vivement discutable. Soit vos dires sont fallacieux et dans ce cas, nous avons affaire à du bidochon d’élevage élevé à l’air pur. Soit vos dires sont vrais, et dans ce cas, les acteurs sont eux-mêmes des cas sociaux car un tel niveau de déficience n’est pas toléré au cours Florent (exception faite de Mathilde Seignier). Dans tous les cas, les protagonistes sont d’illustres beaufs mi-prolétaires mi-Tacchini. On ne fera pas croire que Mathilde, 16 ans, obèse-gothique ne parlant plus à sa mère depuis que son père est parti avec la cremière, est une actrice. Même constat, pour Kevin, 18 ans, BEP tourneur fraiseur au lycée professionnelle de Roubaix qui ne parle plus à ses parents au chômage et qui a même, un jour, dans un excès de colère incontrôlé, deglingué la table basse ou trônait télé 7 jours ouvert sur la page des mots croisés.

Dès lors, s’attaquer au Grand Frère, c’est s’attaquer à la France. La France, la vraie, celle qui se lève tôt, celle du maréchal, euuh..du général. Car Pascal, c’est avant tout le respect de la famille, du travail bien fait, et de la patrie..Oh, et puis meeeerde. Plus sérieusement, Pascal c’est le grand frère que tout le monde aimerait avoir, celui qui te remet dans le droit chemin d’un simple regard, celui qui te met une avoine quand tu gueules trop fort, celui qui t’apprends en même temps la boxe thaï, le yoga et la drague au Macumba. Pascal, c’est Chuck Norris avec la psychologie d’Evelyne Thomas.  Bref, en quelques années, Pascal est devenu le grand frère de nombreuses familles françaises, elles-mêmes avachies devant leur poste. On imagine ainsi, Roger et Jocelyne, vociférant sur Tony, leur fils en 3ème option technologique, le menaçant de la sorte :

« Ohhh Tony, si cela continue, je vais appeler le Grand Frère ! Alors tu me ranges cette barrette, et tu oublies pas de faire le plein de la Derby pour aller au foot ! Attention, Tony hein, ho, hé ! »

Et oui, le Grand Frère véhicule des valeurs qui se perdent ma petite dame ( « Ohh oui, me le faite pas dire, de notre temps, on savait ce que c’était le respect. Et oui, madame, c’était mieux avant, maintenant, vous savez les jeunes, ce sont des brigands »). Et en ces temps où l’identité nationale fait débat, voici bien un programme fédérateur que les ignominies de journaleux parisiens ne feront pas fléchir. Et comme pour moi l’identité nationale, c’est regarder Confessions Intimes ou Pascal en mangeant un kebab, et bien rien que pour cela, j’allumerais ma télé mardi prochain…

« Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme » ( Zola, le même)